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- LNE MS
- 13 mars
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Dernière mise à jour : 28 mars
L'incertitude et l'ignorance font partie intégrante de la condition humaine. Et pourtant, depuis le début du XXIè siècle, on sent bien qu'elles occupent de plus en plus le terrain. Les diverses publications (recherche ou vulgarisation) en économie-gestion s'en préoccupent.
"La culture de l’ignorance" par Mathias Girel et Michèle Leduc. Cet article de la Revue Raison Présente aborde les différentes facettes de l'ignorance et comment elle est perçue et gérée dans divers contextes, y compris l'économie.
"L'incertitude dans les théories économiques" par Nathalie Moureau et Dorothée Rivaud Danset. Cet ouvrage explore comment l'incertitude est intégrée dans les théories économiques modernes et les défis qu'elle pose.
La science nous montre chaque jour ses limites pendant que les croyances, qui reconquièrent malheureusement les esprits, obstruent la compréhension du monde. En effet, la science dite officielle ou institutionnelle favorise une approche consensuelle. Bénéficiant de la presque totalité des crédits de recherche, elle est toute-puissante et diffuse la "bonne science" en accord avec les financeurs dont l'influence peut altérer les résultats. La science critique, marginale par excellence, oppose une vision basée sur le doute méthodique et la remise en question perpétuelle des connaissances. Elle contrarie souvent les positions établies génératrices de rendement financier conséquent. Les tenants de la science officielle font donc tout pour la dévaloriser et la maintenir cachée ou la rendre impopulaire.
"Les faits pénêtrent difficilement les régions obscures où se logent nos croyances", Marcel Proust
"Les mots perdent leur sens quand ils prennent du volume.", Paul Valéry
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